LA GENESE ET LES TROIS SAISONS EN EGYPTE
J AI ÉMIS L HYPOTHÈSE QUE LA GENÈSE DÉCRIT LA VE DES NOMADES HÉBREUX EN EGYPTE NOTAMMENT.
LA DESCRIPTION DES SAISONS SE RETROUVENT DANS LE PREMIER CHAPITRE DE LA GENÈSE.
UNE ETUDE PRÉALABLE DES CRUES DU NIL PERMET DE COMPRENDRE QUELLES ÉTAIENT LES ATTENTES ET LES
CRAINTES DES HÉBREUX ET DES ÉGYPTIENS.
Au début de la
Genèse il est question d'une terre qui est devenue déserte, c'est la saison de la sécheresse, le
soleil assèche tout et le sirocco souffle ,
nous pouvons faire le parallèle entre le terme shamayim ( le ciel ) hebreux et la saison sèche
shemou . le deuxième jour est le jour de l' apparition de l'étendue qui est nommée shamayim .
Cette étendue doit être solide car la crainte des nomades est les fortes crues et les orages violents , leurs souhaits sont que les réserves d'eau se remplissent dans le ciel et que la terre une fois inondée apparaissent au 3 e me jour , les 3 jours qui suivent reprennent la description de ces trois saisons .
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http://www73.jimdo.com/app/sfe0afffd1e33c55f/p2936bcfb602c4f55?safemode=0&cmsEdit=1
Une crue capricieuse
http://www.passion-egyptienne.fr/Nil%20fleuve.htm
À la lueur des textes antiques, on constate que toute l’agriculture égyptienne repose sur les caprices du fleuve.
Bien des documents évoquent l’inconstance de ce phénomène: visiblement, les crues sont irrégulières par leur volume, leur durée et leur date d’apparition. Trop généreuses, elles bouleversent le système d’irrigation et détruisent les habitats; à l’inverse, la surface agricole se trouve réduite et le pays connaît des "années de banc de sable", c’est-à-dire la sécheresse. Les documents fixent la hauteur idéale d’une crue à seize coudées, environ huit mètres: on dit que, lors de son apparition, Hâpy, personnifiant la crue, est accompagné de seize enfants mesurant chacun une coudée; de même, lors de sa fête orgiaque célébrée au début de l’inondation, Hathor est qualifiée de "femme de seize (coudées)". En réalité, le volume de la crue résulte de l’abondance des précipitations tombées dans les montagnes d’Éthiopie nourricières du Nil bleu.
Par sa puissance, le fleuve arrache sur son passage toutes sortes de débris volcaniques et métamorphiques qui, par décomposition, forment ce limon extrêmement fertile qui donne à la crue toute son importance; elle part des tropiques fin mai, déferle en Égypte fin juin ou début juillet, augmente en août, culmine en septembre et décroît avec les premiers jours de l’automne. D’où les trois saisons du calendrier : akhet(l’inondation), de juin à octobre; peret (les semailles), de novembre à février; chemou (la récolte), de mars à juin.
Or, les anciens Égyptiens, qui ignorent tout des sources du Nil, expliquent ce phénomène d’une tout autre façon. Une inscription, connue sous le nom de la "stèle de la Famine", révèle la nature des croyances relatives à la crue. Elle a été gravée en 187 av. J.-C., sous le règne de Ptolémée V, sur un rocher de l’île de Sehel, à proximité d’Éléphantine. Le personnage mis en scène est Djéser, premier pharaon de la IIIe dynastie, qui se plaint d’une trop longue sécheresse : "Mon coeur était dans une très grande peine, car le Nil n’était pas venu à temps pendant une durée de sept ans. Le grain était peu abondant, les graines étaient desséchées." Totalement démuni, le roi demande à un prêtre de consulter les archives; il cherche à savoir à quel dieu s’adresser pour que le fleuve reprenne son rythme normal. Après avoir effectué son enquête, l’homme explique : "Il y a une ville au milieu de l’eau: le Nil l’entoure; son nom est Éléphantine. […] Khnoum est là comme dieu… ses sandales placées sur le flot."
En effet, on pense que la crue provient d’une grotte souterraine proche de la première cataracte où règnent trois divinités : Khnoum, le dieu bélier qui passe pour avoir façonné l’humanité sur son tour de potier, et ses parèdres, Satis et Anoukis. Tous trois, gardiens des sources du Nil, libèrent chaque année les quantités nécessaires de limon pour fertiliser les terres égyptiennes. C’est Hâpy, l’incarnation de la crue, qui constitue les réserves. C’est pourquoi, d’Assouan au Delta, on vénère ce génie aux mamelles pendantes et au ventre bedonnant pour le prier de donner au pays une crue satisfaisante. Considéré comme le génie de la fécondité et de l’abondance, il est omniprésent dans les cortèges de divinités ornant les soubassements des sanctuaires. Toutefois, il ne bénéficie pas d’un culte traditionnel ; avant l’époque grecque, ses sanctuaires et les attestations de fêtes en son honneur restent assez rares. Le culte qui lui est consacré se déroule en plein air, au bord du Nil: avant et pendant l’inondation, on déverse dans le fleuve des offrandes – nourriture, boisson, figurines du dieu… – pour l’inciter à déborder. On connaît également l’existence d’une cérémonie, attestée depuis la VIe dynastie, qui consiste à jeter dans le fleuve au début de la crue le Livre de Hâpy, recueil de prières et de listes de dons.