RENDRE UN CULTE A L ADAMAH
CULTE DES ANCÊTRES.
De nombreux versets font référence au pays des ancêtres, en parlant de la ADAMAH.
Deutéronome 25 . 15 Tu auras un poids exact et juste, tu auras un épha exact et juste, afin que tes jours se prolongent dans le pays ADAMAH que l'Eternel, ton Dieu, te donne.
1 Rois. 8. 34 : Exauce-les des cieux, pardonne le péché de ton peuple d'Israël, et ramène-les dans le pays (ADAMAH) que tu as donné à leurs pères !
Psaumes146 .4 Leur souffle s'en va, ils rentrent dans la terre(ADAMAH) , Et ce même jour leurs desseins Périssent.
Psaumes 137. 4 : Comment chanterions-nous les cantiques de l'Eternel Sur une terre (ADAMAH) étrangère ? 5 Si je t'oublie, Jérusalem, Que ma droite m'oublie ! 6 Que ma langue s'attache à mon palais, Si je ne me souviens de toi, Si je ne fais de Jérusalem Le principal sujet de ma joie !
La ADAMAH : le peuple des âmes , des ancêtres.
Tout comme au début de la Genèse, il toujours question de peuples d’entités.
Pour le peuple hébreu, la terre de Canaan, c'est son identité, c'est le peuple lui-même.
Ils sont liés, ils sont « un ». C'est d'elle que Dieu l'a formé. (Gn. 2,7). C'est le lieu d'une grande bénédiction, d'où l'idée de patriotisme. En Afrique, la terre natale est aussi la terre des ancêtres où l'on doit être enterré. Gn 49,29-33 nous montre que Jacob sera enterré dans le pays où ses pères furent enterrés; c'est aussi le lieu des funérailles (Gn 50, 1-10).
GEN.2.5 aucun arbuste des champs n'était encore sur la terre, et aucune herbe des champs ne germait encore : car l'Eternel Dieu n'avait pas fait pleuvoir sur la terre, et il n'y avait point d'homme pour RENDRE UN CULTE à la ADAMAH.
Nous avons la même signification concernant le jardin d Eden , par contre il n est pas question de la ADAMAH.
GEN 2.15 L'Eternel Dieu prit l'homme, et le plaça dans le jardin d'Eden ( sanctuaire) pour rendre un culte et pour garder ses commandements.
GEN.3.23
Et l’Éternel Dieu le chassa du jardin d’Éden, pour qu'il RENDE UN CULTE à ('Adamah), d'où il avait été pris.
GEN 4.3
Au bout de quelque temps, Caïn fit à l’Éternel une offrande des fruits de la terre ('Adamah);
Nous savons tous que Caïn fut très irrité car Dieu n’a pas porté un regard favorable à ses offrandes.
Caïn représente notre corps astral, et Abel l’âme. Rendre un culte à l’ADAMAH c’est rendre un culte aux forces astrales aux entités d’en bas , alors qu’Abel a sacrifié en quelque sorte non pas des animaux mais ses fores animales intérieures…
Nous verrons ci dessous les conséquences de la chute, la ADAMAH est maudite, c’est à dire qu’elle a chuté également.
Aussi si l’on rends un culte à cette ADAMAH déchue , cela signifie tout simplement que ce n’est plus Dieu qui est glorifié , mais les entités ou rampant qui peuplent la ADAMAH .
Nous verrons plus tard dans la Bible les interdictions de consulter les morts ou entités .
LA ADAMAH MAUDITE
Gen 2.9
L'Eternel Dieu fit pousser (s’élever ) du sol ('Adamah) des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger, et l'arbre de la vie au milieu du jardin, et l'arbre de la connaissance du bien et du mal.
L ’ARBRE DE LA CONNAISSANCE DU BIEN ET DU MAL
Le bien et le mal signifie ce qui est accompli, donc fonctionnel ou inaccompli inachevé.
Lorsque le diable propose de faire des pronostics , ‘mais non tu ne muteras pas’ il avait raison, car il s’adresse à la femme c’est à dire à l’äme , alors que Dieu s’adresse à l’homme , L’Esprit. L’esprit est éternel, mais il est à l’état inconscient, ce n’est pas lui qui a le pouvoir tant qu’il n’a pas grandi en l’homme. S’il chute, ce n’est qu’à travers son corps anomique.
Les pouvoirs donnés par le serpent ne peuvent être que des pouvoirs astraux pas spirituels, car le serpent n’est pas un être spirituel. Ces pouvoirs sont la divination , l’astrologie, les arts magiques qui sont des aspects temporels , inaccomplis ou inachevés. La dualité n’existe pas sur le plan de l’Esprit. La chute dans la matière a entrainé l’Esprit dans la matière. Le corps astral de l’ homme sera toujours le maître en l’ homme tant que l’Esprit ne germera pas en lui.
Gen 3.17
Il dit à l'homme : Puisque tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé de l'arbre au sujet duquel je t'avais donné cet ordre : Tu n'en mangeras point ! le sol ('Adamah) sera maudit à cause de toi. C'est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie,
Alors que des arbres tel l’arbre de vie s’élèvent de la ADAMAH , plus loin on voit que celle ci fut maudite par Dieu., l’ADAMAH ne produit plus l’arbre de vie.
Il est clair que s’il s’agissait du sol proprement dit , cela n’aurait pas de rapport avec la chute de l’homme .
Par contre si la ADAMAH correspond a l’ensemble des hommes , les ancêtres qui constituent la ADAMAH, alors effectivement, la responsabilité d’Adam a une persécution sur toute la ADAMAH, au même titre que l’avancement d’un individu a un impact sur sa propre famille. il y a une responsabilité familiale. Les pêchés s’étendent sur plusieurs générations nous précisent les écritures…
Il est écrit : “Si quelqu'un verse le sang (dam) de l'homme (Adam), en l'homme (Adam) son sang (dam) sera versé ; car Elohim a fait l'homme (Adam) à son image (tsélem). (Gen 9:6), ainsi l'un dépend de l'autre.
le kabbaliste Joseph Hamadam (XIIIe S.) disait : “Lorsque j'accomplis une mitsvah (un
commandement), je permets à une forme d'exister dans les deux, et lorsque je commets une trangression, j'amoindris la chaîne de la ressemblance” (Séfer Toldoth Adam).
La ressemblance se retrouve dans les proportions du Shiour Qomah, en passant de notre image à celle de la divinité. Le Zohar (I, 77b) enseigne que : “rien dans l'En-haut ne s'éveille, avant que ne s'éveille d'abord dans l'En-bas ce sur quoi repose ce qui se trouve dans l'En-haut”. Cette rencontre, par ressemblance ou affinité, est celle du fiancé et de la fiancée du Cantique des cantiques : “Le roi est sans conteste la sagesse suprême dans l'En- haut, ainsi que la colonne centrale dans l'En-bas. Elohim est comme un architecte dans l'En-haut, et c'est la Mère suprême ; mais comme architecte dans l'En-bas, c'est la Shékhinah de l'En- bas” (Zohar I, 22a). Il est donc nécessaire, dans un premier temps, de découvrir la Présence divine dans les proportions des formes qui nous entourent, et surtout à travers notre propre aspect. Ensuite, une fois que l'on se connaît soi-même ainsi que les formes qui nous environnent, on découvre que ces images ont des ressemblances et toutes, à divers degrés, ont une ressemblance avec Elohim. Il est donc important de faire sortir la Présence divine de son exil, c'est-à-dire lever le voile de l'obscurantisme et de l'ignorance voilant la véritable nature des choses. Lorsque l'on commence à contempler la nature divine en toute chose, par le processus de la chaîne de ressemblance, il faut remonter vers la source de toutes les sources et découvrir le Kavod (Gloire) sur son trône.
ADAMAH et ANCETRES
On peut se demander à la lumière de cette responsabilité familiale, si le culte des ancêtres ayant été interdit par l’ église n’ a pas été supprimée dans les écritures.
En effet, si l’on regarde la tradition africaine par exemple, nous avons une religion basée sur le culte des ancêtres , il n y a pas que les africains a agir ainsi.
Or en recherchant l’étymologie des mots on retrouve cette idée de culte des ancêtres dès les début de la Bible ;
Et c’est pourquoi pour les africains le Christ est un ancêtre.
La ADAMAH est l’ensemble des entités animiques ou l’on retrouve les ancêtres, aussi rendre un culte à la ADAMAH est le culte des ancêtres, pratiqué partout dans le monde.
Pour le peuple hébreu, la terre de Canaan, c'est son identité, c'est le peuple lui-même. Ils sont liés, ils sont « un ». C'est d'elle que Dieu l'a formé. (Gn. 2,7). C'est le lieu d'une grande bénédiction, d'où l'idée de patriotisme. En Afrique, la terre natale est aussi la terre des ancêtres où l'on doit être enterré. Gn 49,29-33 nous montre que Jacob sera enterré dans le pays où ses pères furent enterrés; c'est aussi le lieu des funérailles (Gn 50, 1-10). Chez les Bamiléké, chacun n'est enterré que dans son village. Les morts sont transportés vers les demeures ancestrales. Il en est de même des lieux de funérailles, des lieux de culte d'action de grâce, etc. Nous pensons qu’il en est de même dans la plupart des cultures, mêmes occidentales. L'identité et le patrimoine sont les mobiles des querelles autour du maintien de la terre, même si quelquefois l’intérêt économique prédomine. Martin Noth pense que, pour Israël, la fertilité du sol fut l'une des causes des conflits avec ses voisins442. La terre pour le peuple hébreu a une valeur d'identité et de patriotisme; elle représente la promesse de Dieu faite à Abraham, et donc la terre des ancêtres.
https://tellmemoretv.com/ce-que-lon-ne-vous-dit-pas-sur-le-culte-des-ancetres/8233
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