L'expression l'arbre du bien et du mal correspond à un chemin , en effet, les hébreux de la bible étaient des nomades, ils étaient constamment sur les chemins. C'était leur vie et l'on retrouve la notion de chemin constamment dans la Bible.Ici nous avons en premier la notion de bien ou d'accompli puis la notion de mal d'inaccompli.Cela signifie aller du bon vers le mauvais, soit chuter.Aller d'un point à un autre signifiait aller jusqu'au bout de notre route c'est à dire aller jusqu'au bout des choses.Nous retrouvons cette idée de chemin à propos des cieux et de la terre;Nous venons des cieux , c'est pourquoi il est écrit : "Dieu créa les cieux et la terre"; les cieux figurent en premier . Par contregenese 2 4 : Voici les origines des cieux et de la terre, quand ils furent créés. Lorsque l'Eternel Dieu fit une terre et des cieux,Pourquoi cette inversion ? Après s'être incarné , c'est à dire descendre dans les plans astraux puis matériels , l'homme doit remonter vers les cieux.C'est pourquoi les verbes créer ( en réalité nourrir) , et faire ( ou plutôt laisser faire confier) ont été employé , car dans le premier cas l' homme comme un foetus est nourrit par sa mère et ensuite c'est de sa responsabilité de retourner dans sa patrie d'origine.Adam une fois arrivé sur le plan astral devait se préparer à retourner dans la maison du Père.L'arbre de la connaissance du bien et du mal voulait lui signifier attention ! ne descend pas vers le bas ...vers inaccompli , le mal , vers le "ra"(ra , le mal a donné rasha méchant ou égaré).
En laissant diriger sa propre vie par les forces astrales inférieures, l'âme a entraîné ADAM pour des raisons de densité (il devint plus lourd,) vers le bas astral , aussi, il dû prendre un corps de chair au lieu de s'éveiller et retourner dans sa patrie d'origine.C'EST AINSI QU'IL MUTA , et non mourir comme traduit dans nos bibles .
https://ledeuxdumois.files.wordpress.com/2008/05/la-genese-un-conte.pdf
. « ‘Elohim appelle le ‘Adam et lui dit : où toi ? Et il dit : ta voix j’ai écouté dans le jardin et je crains (je tremble) car nu, moi, je me cache. (Dieu) lui dit : Qui t’as fait savoir ? Parce que toi, nu ? Est-ce que de l’arbre que je t’avais ordonné de ne pas manger de lui (de nous) tu as mangé ? Le Adam dit : l’épouse que tu m’as donnée avec moi elle m’a donné de l’arbre et j’ai mangé. YHWH-‘Elohim dit à ‘Ishah : toi qui est celle-ci, qu’as-tu fait ? Et Ishah dit : le serpent m’a séduit et j’ai mangé. » Gen. I 9, 14 A un premier niveau de lecture nous pouvons immédiatement constater que la loi n’a pas été respectée, à l’époque il n’y en avait qu’une seule : « Et commande YHWH-‘Elohim sur l’Adam en disant de chaque arbre du jardin, manger, absolument tu mangeras, mais de l’arbre de la connaissance de l’accompli (lumière) et du non accompli (ténèbres) tu ne mangeras pas de lui (de nous) car le jour où tu mangeras de lui (de nous) muter absolument tu muteras » Gen. II 16, 17 Bien et mal, ontologiquement, n’existent pas. Une très mauvaise traduction qui bien des siècles durant a été au service du pouvoir plutôt qu’au service d’un message. La traduction littérale de ces deux mots est lumière et ténèbres. Il faut savoir que dans la tradition juive les ténèbres sont appelées à devenir lumière. L’Adam n’a pas su respecter la loi, mais il est incapable de dire, je suis coupable, non, c’est l’épouse qui lui a donné ce fruit qu’il a mangé. La ‘Ishah (lit.= « hommesse ») non plus n’est pas coupable, elle dit avoir été séduite par le serpent. Ce n’est pas moi, c’est l’autre, ce n’est pas moi, c’est l’autre… répété deux fois, mais pouvant être répété à l’infini, notre humanité est calquée sur ce modèle. Nous ne sommes pas responsables mais victimes, le monde autour de nous est notre ennemi. L’Adam (lit.= « être humain »), c’est moi (je), nous (humanité), être dit humain pas encore parvenu à sortir de son infantilisme, incapable de se reconnaître responsable de ne pas vouloir grandir. ‘Ishah, c’est l’inconscient, cette part enfouie en nous que nous rendons souvent responsable de nos maux, nous ne nous sentons pas responsables car il est toujours possible de se réfugier à l’intérieur des : « Le monde est comme ça, c’est lui qui m’influence ». Et dire que des siècles durant, ce qui est au départ une fable, a servi l’asservissement de la femme. Toujours ce modèle de faute rejetée sur l’autre, incapables que nous sommes de dominer sur nous-mêmes, nous avons préféré nous souvenir que le péché originel (en hébreu cela s’appelle simplement la chute) s’est présenté sur Terre par la faute de notre mère à tous Eve. Faux. Eve en hébreu signifie effectivement mère de tous les vivants, mais, dans le texte, c’est Ishah qui saisit le fruit. Traduire une langue, c’est la trahir, en voilà un bel exemple. Je ne suis pas responsable, je domine à l’extérieur car je suis incapable de dominer à l’intérieur, je saisis le fruit plutôt que de devenir le fruit. Nous savons maintenant que Adam c’est l’humanité, Ishah son inconscient, le serpent son pourvoyeur. Peut-être Adam et Eve étaient-ils deux petits « bonshommes se baladant dans un endroit « paradisiaque », je n’y crois pas beaucoup, mais c’est plus facile de se dire de cette histoire que c’est une fable, ça nous permet de ne pas s’y intéresser, de ne pas essayer de la comprendre. Dennis Boyes, « Initiation aux contes de fées » : « On comprend aisément la raison de la vitalité et de l’actualité des contes : ils sont le remède aux maux du XXème S ». Que serait cette histoire sinon un conte dont l’intelligence ne demande qu’à être pénétrée, il répond à certaines de nos questions, probablement pas à toutes, mais il nous permet d’accéder à ce certain niveau de conscience pour répondre à d’autres questions, pour que le puits de nos questions se tarisse et laisse place au silence. « As-tu mangé le fruit, as-tu été chercher les informations à l’extérieur de toi, as-tu cherché à brûler les étapes. De tous les arbres du jardin manger tu mangeras, car muter tu muteras, car tu es un mutant. » Dieu, l’évolution, la vie, le hasard, nous a donné la conscience et que faisons-nous avec ? Savons-nous qui nous sommes ? Sommes-nous conscients d’être en permanence sous le joug de la séduction du serpent ? Mais qui est ce serpent dont il est fait mention ? Le texte nous apprend qu’il est le plus connaissant de tous les animaux du domaine. Le plus connaissant de ces étapes que nous devons dépasser à l’intérieur de nous en vue de notre accomplissement. Il n’est pas là pour empêcher l’homme de grandir, mais pour l’y aider. Sera-t-il une barrière ou un marchepied, ce sera notre choix, pas le sien. Dans le livre de Job, on peut lire que le Satan demande la permission à Dieu pour atteindre Job. A plusieurs reprises il se présente devant lui et lui parle avec respect. Le texte nous apprend que ce que souhaite le Satan, c’est prouver à Dieu que la foi de Job est feinte. Dieu a confiance en son serviteur et permet au Satan de le vérifier. Job réussit l’épreuve avec brio, tous ses biens lui sont restitués et il comprend que s’il avait toujours été le défenseur de la veuve et de l’orphelin, c’était pour son image et non au service de la vie. Tout lui est restitué et en bonus, il se trouve être plus riche qu’avant. Le Satan est dans les objets que nous désirons, il est partout où l’énergie que nous déployons ne se tournent pas vers l’évolution de notre être mais vers l’involution. Cette énergie investie à l’extérieur comme lorsque Ishah tend la main pour saisir le fruit. A chaque fois que nous cherchons à être sécurisés par l’intermédiaire du monde extérieur nous reconduisons cette chute jusque dans notre vie de tous les jours, plusieurs fois par jours nous mettons en place toutes sortes d’excuses pour fuir devant cette responsabilité qui incombe à la conscience, se connaître soi. Les faux prophètes sont partout attentifs aux premières failles où ils peuvent glisser l’éperon de leur perversion, la soif de pouvoir et de reconnaissance sans limite. Ce sont des prestidigitateurs, par des astuces et tours de passe passe ils font miroiter tel le serpent l’utilité de croquer ce fruit suspendu à portée de nous sans que nous soyons prêts, juste pour être sûrs de rester sous le joug toujours obligatoire de la répression extérieure, comme lorsque nous étions enfants, parce que bien que nous ayons grandi, que nous gagnions notre vie, payons nos factures, roulons en voiture,… Nous ne sommes encore que des enfants avortés en nous-mêmes. Quel est ce fruit dont il est question, que nous apprend le texte à son sujet. Il est bon à manger (=jouissance), désirable pour la vue (=possession), précieux pour réussir (=puissance). Trois grands axes se rejoignant souvent et qui sont à l’origine de bien des pertes d’énergies investies dans le monde extérieur. Ces trois grands axes sont plus longuement approfondis dans la suite du texte. Adam et Ishah mangeant le fruit symbolisent l’énergie jouissance. Le meurtre d’Abel par Caïn jaloux de la bénédiction de Dieu nous place devant l’énergie possession. L’histoire de la tour de Babel nous place devant l’énergie puissance....
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H0racle (mardi, 05 janvier 2021 21:09)
Merci beaucoup, c'est très intéressant et très révélateur...
Govin (mardi, 05 janvier 2021)
Oui c'est fabuleux !!!